CCC 2021 : un jour parfait !
Il y a des jours où tout s’aligne favorablement, comme par magie, le maîtrisable mais jamais maîtrisé d’avance, comme le non maîtrisable. Et quand en plus ce jour est celui d’une course qu’on a en tête depuis 3 ans, il faut en profiter… car ça n’est pas toujours comme cela. Vendredi 27 août, de Courmayeur à Chamonix, ce fût le cas.
Quelques mots pour me souvenir de « pourquoi c’était bien ? » :
- Parce que Chamonix vibre ‘Trail’ toute la semaine dans une ambiance incroyable, mélangeant champions, coureurs anonymes et supporters, parce que même à 3h du matin vous êtes soutenus
- Parce que Sylvie et Benjamin étaient là, au taquet derrière moi, et que ça change tout
- Parce qu’il faisait beau et froid
- Parce que j’avais repéré le parcours en entier fin juillet et savais exactement ce qui m’attendait à chaque kilomètre
- Parce que cette fois j’ai compris tout du long quand mon corps disait « faim, soif, froid, chaud », et j’ai trouvé le délicat équilibre entre trop et pas assez
- Parce que j’ai avancé tranquillement, sans jamais forcer ou m’emballer…parce que « tu vas le regretter dans une heure »
- Parce que c’était une première fois, de celles qui vous donnent l’envie, la force mentale d’aller au bout, et que vous ne retrouverez peut-être pas car ce ne sera plus la première fois
- Parce que j’étais bien entraîné ?, ça je n’en suis pas sûr du tout, mais reposé oui
- Parce que j’ai fait un bout de chemin avec Kathleen, que j’ai croisé Greg, que j’ai discuté avec quelques coureurs ici et là, bref que je n’ai pas trouvé le temps long
- Parce que le parcours est superbe, mention spéciale à la partie Italienne
- Parce que la montagne à la frontale la nuit c’est top
- Parce que j’ai pu courir (trottiner serait plus juste) tout ce que j’estime courable pour moi ; même ‘un peu’ entre Vallorcine et le Col des Montets, ce que je n’avais pas réussi à faire sur l’OCC en 2018 avec pourtant 50 bornes de moins dans les jambes
- Et donc parce que malgré des ‘bas’, à aucun moment je me suis dit « qu’est-ce que tu fous là » ni me suis senti physiquement au fond du trou.
En vrai, à l’arrivée à Champex puis sur les 3 dernières ‘bosses’, j’en ai eu marre à l’approche de chaque sommet mais la bascule dans la descente me reboostait, et inversement en fin de descente, il me tardait de repartir en côte pour marcher et soulager les quadris. La Tête aux Vents m’a paru interminable, bien plus longue que fin juillet…, d’ailleurs je pense qu’ils l’avaient déplacé plus haut et plus loin pour la course, ah ah :). Et j’ai perdu mon iPhone qui, a priori, est tombé dans un cours d’eau en me penchant pour boire…
Mais voilà, CCC check ! … Merci à tous pour vos messages pendant et après. Et fort de cette belle journée, il n’est pas interdit de continuer à rêver au Graal ;).
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