Not too bad :)
Et voilà, 6 ans après les précédents, j’ai rebattu en 6 mois
mes 3 records personnels sur 10km, semi-marathon et marathon. Ce n’était pas le
plan de départ pour 2024 mais me voyant revenir très en forme fin 2023 c’était
tentant d’essayer, quitte à contredire tout ce que je disais depuis quelques
années, qu’il allait falloir s’habituer à régresser avec l’âge et trouver
le plaisir différemment…
J’étais sincère en disant cela. J'avais atteint mon objectif sur marathon, je trouvais que l'effort additionnel devenait trop grand pour gagner peu. C’était mon plan « de carrière » : performer au mieux sur route jusque fin 2018, passer au trail (très) long avec l'ambition de passer la ligne d’arrivée (de l’UTMB), puis le triathlon pour
le plaisir de découvrir encore autre chose. 2024 c’était le début de la 3ème
étape, et ça le reste, mais ce retour à la route 6 ans après restera
une super parenthèse.
Quelques statistiques persos...
2018 2024 Progrès
Semi (Boulogne) 1h19'43 1h18'23 1,7%
Marathon (Paris) 2h59'16 2h54'53 2,4%
Alors bien sûr le "dopage" technologique des fameuses baskets carbone explique une partie du progrès, la littérature parle de gain de 1% sur ses chronos. Etant au-delà, le bonhomme a dû progresser aussi un peu ah ah… Si j'essaie de post rationnaliser le truc, je pense que j’allais moins vite depuis quelques années surtout parce que je ne m’entrainais plus à aller vite, mais à aller longtemps. Et m’être entrainé à aller longtemps a dû m’aider à aller vite plus longtemps aujourd’hui, CQFD 😇. Surtout sur marathon. Ce MDP 2024 était mon 6ème en mode "chrono" et j’ai l’impression de le finir plutôt mieux que les précédents (*). Ca n’a pas été simple mais je ne finis pas à l'agonie. Le corps a de la mémoire et toutes les très longues balades en montagne depuis 2018 ont dû accentuer mon endurance.
Au risque de manquer d’humilité, je pense même que je peux faire un peu mieux. Mon plan d'entraînement a été strictement identique à celui de 2018, mais je ne me suis (quasiment) pas blessé cette fois, et mon cœur bat un peu plus bas à une allure marathon un peu plus rapide, c’est positif. Alors on verra, je ne dis pas que ça arrivera, ni même que j’essaierai, parce que ça reste un gros et long effort. Je ne parle pas tant de la course que des mois de préparation à cracher ses poumons en fractionné court et à s’envoyer des séances d’allure seuil sur 8 à 12km. Il faut une bonne grosse motivation quand même, et j’admire ceux qui arrivent à remettre ça tous les ans. En tout cas, pour cela, il faudra prendre le risque de partir un peu plus vite sur le 1er semi, quitte à exploser ensuite ; ce que je n'ai pas voulu faire cette année car je voulais repasser sous les 3h, et non pas prendre le risque de tout louper pour avoir tenté le maximum en partant à 4'/km par exemple.
Vous avez bien couru tout l'hiver, et bien pédalez et nagez maintenant :)
Back to the plan désormais, triathlon M à Orléans mi-mai
puis L à Deauville mi-juin. Faut ressortir un peu plus le maillot de bain et le
vélo… J’avais espéré pouvoir mener de front la prépa
marathon et maintenir un peu de nage et de vélo en parallèle, loupé, je n'ai que couru, ou presque, les 8 dernières semaines ! Et tant
pis, ça me fera une excuse quand je sortirai dernier de l’eau, alors qu'en m'entraînant sérieusement j'aurais pu viser ... avant-dernier 😁. Mais je note que c'est aussi pas mal grâce au club de triathlon et à l'émulation collective des séances de piste du lundi que je suis revenu en forme en course à pieds. Affaire à suivre, objectif "plaisir" !
Et puis en août il y'aura le marathon "pour tous" des JO, car contre toute attente j'ai finalement été tiré au sort. Là aussi, ce sera objectif "plaisir".
(*) Mes précédents marathons:
2012 : 3h20 à Paris,
2013 : 3h07 à Paris,
2014 : 3h06 à Sénart,
2015 : 3h03 à La Rochelle,
2018 : 2h59 à Paris
(**) Article intéressant de l’Equipe sur les statistiques du marathon de Paris
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